Personne ne sait encore ce que représente précisément ce nouveau «droit opposable au logement». Il y a belle lurette que le «droit au logement» a été reconnu en France. Dès 1982, puis 85, la loi Quilliot affirmait que le «droit à l’habitat est un droit fondamental». On ne compte plus les lois qui ont repris ce principe depuis. En 2000, le gouvernement socialiste de Lionel Jospin avait même imposé aux villes, sous peine d’amendes, un objectif minimum de 20 % de logements sociaux.
Il s’agirait cette fois de donner aux «mal-logés» la possibilité de poursuivre les gouvernements qui ne leur auront pas fourni un logement décent dans des délais acceptables.
Entre les principes et la réalité, il semble pourtant y avoir un abîme. «Il ne suffit pas de proclamer ce droit pour le faire exister», a déclaré Martin Hirsch, président d’Emmaüs.
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